Le tabagisme est un réel fléau et de nombreux fumeurs en ont pris conscience. Pour ceux d’entre eux qui ont entrepris une marche vers la guérison, l’Assurance Maladie se propose de prendre en charge une partie du processus. Voici, ce qui est concrètement pris en compte par la SÉCU dans le progrès des patients.
Quelles sont les parties prises en charge par la SÉCU dans le processus de guérison ?
Fumer du tabac, c’est mauvais. En plus de détruire à petit feu l’organisme, cela entraîne une dépendance, c’est-à-dire qu’il est difficile pour le consommateur d’y renoncer facilement en se sevrant. Bon nombre sont les campagnes qui sont menées pour la sensibilisation contre le tabagisme. Elles portent leur fruit, car plusieurs fumeurs décident de s’en affranchir. La route vers la guérison étant longue et semée de tentations, la sécurité sociale offre son aide à ses assurés.
Outre l’e-cig dont l’utilisation est régie par la législation autour des thématiques en lien avec la cigarette électronique, l’assurance se porte garant pour d’autres outils et moyens pour parvenir à la guérison. En effet, elle octroie un suivi spécial à ses assurés et les accompagne jusqu’à leur guérison complète. Elle participe et facilite l’obtention par les malades, de substituts nicotiniques. Si vous vous demandez ce que c’est, la signification est déjà dans le nom.
Ce sont des produits pharmaceutiques qui sont utilisés en guise de remplacement des substances addictives. Ils sont également à base de nicotine, mais à plus faible concentration afin de faciliter le sevrage progressif du patient. Plusieurs études ont montré que la consommation de ces substituts augmente les chances de réussite de la cure de 50% à 70%.
Le plafond de remboursement était fixé à 150 euros par an. Bonne nouvelle, l’assurance maladie rembourse 65% du coût de traitement avec substituts nicotiniques depuis le début du mois de janvier 2019.
Qui est-ce qui prescrit les substituts ?
Les substituts, comme rappelés plus haut sont des traitements médicaux. Comme tout traitement, ils doivent être préconisés et suggérés par un ou des professionnels(s) de la santé. Le premier est le médecin traitant. C’est bien évidemment le médecin auquel le patient a fait recours pour lui venir en aide qui, après entretien et diagnostic doit concevoir une ordonnance de substituts nicotiniques.
Si le patient est un fonctionnaire ou un travailleur dans une entreprise et que cette dernière a un médecin, il a le profil correspondant pour recevoir la prescription. Cette alternative présente l’avantage pour le patient, d’être suivi au quotidien par le médecin puisqu’il fréquente le même lieu que le patient pendant la semaine ouvrable tout au moins. Le chirurgien-dentiste auquel le patient est habitué peut également établir cette ordonnance.
Par contre, si c’est une patiente qui est en état de grossesse, une sage-femme doit mieux apprécier le type de remplaçants nicotiniques qui lui convient mieux. Elle va aviser le médicament et la dose de nicotine qu’il doit contenir en fonction du niveau d’évolution de la grossesse. Dans le cas échéant, un infirmier ou un masseur-kinésithérapeute est aussi habileté à délivrer cette ordonnance.
En somme, voilà les prises en charge supportées par la SÉCU pour la tranche de la population souffrant du tabagisme.